Réflexions sur l'impermanence et le bonheur

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Question :

"Mais si une autre personne est déjà indifférente aux trésors pour une autre raison exp: parce qu'elle ne base pas son bonheur sur des facteurs extérieurs, cela ne rendrait-il pas la pensée vacuitaire moins pertinente ?" C'est la même chose. Dans tous les cas, il s'agit d'impermanence, et de n'accorder aucune valeur aux choses. 9a ne rend pas la pensée vacuitaire moins pertinente, C'EST la pensée vacuitaire. Il faut surtout se demander pourquoi cette personne "ne base pas son bonheur sur des facteurs extérieurs". Probablement car il ne leur accorde aucune durabilité. Si tu dis : "je ne veux pas de maison car il faut l'entretenir", "je ne veux pas de femme car c'est trop compliqué" ou "je ne veux pas beaucoup d'argent car on risque de me voler", ce ne sont que des pensées d'impermanence. La pensée de Nagarjuna est une sorte de théorisation de tout ça, en expliquant, de base, pourquoi les choses sont impermanentes : parce qu'elles sont basées sur des coproductions, elles mêmes impermanentes car basées sur d'autres coproduction, à l'infini. Et comme tout bouge, tout se désagrège avec le temps.

Sur la corde : Non, tu triches 🙂 Pour prouver que la corde à une masse, tu prends pour point de départ une corde qui a une masse. Je ne parle pas d'une vraie corde, c'est une illustration abstraite. Evidemment, si tu coupes ta corde en 1000 parties, chacune pèse 1/1000e du poids total, donc il y a toujours de la masse. Ce n'est pas le sujet ici. J'ai posé le problème comme ça : chaque corde est composée de trois sous-cordes (disons 2 pour simplifier). Si la premiere pèse 1, les deux sous-cordes font 0,5, puis 0,25, puis 0,125.... Mais c'est infini, donc ca tend vers 0, donc ça vaut zéro. Prend le problème concrètement, plutot que par des fractales abstraites. Imagine que tu rapetisses pour pouvoir chaque fois peser la sous-corde, mais découvrir qu'elle est faite de deux cordes. Tu seras bien forcé d'admettre qu'il n'y a pas de masse, à la longue. Plutot que de partir du principe que la grosse corde a une masse pour en déduire celle des cordes inférieures, fait l'inverse. Commence par me prouver que les deux sous-cordes font chacune 500gr, avant de prétendre que la grosse fait 1kg. Donc prouve-moi que les 4 sous-sous-cordes font 250gr chacune, et ainsi de suite.

Sur les lois physique, la discussion part en hors-sujet. Tu ne te demandes plus si le char existe ou non, mais ce que ça t'apporte de te poser la question. En quoi cela t'importe de savoir ce que ça t'apporte ? C'est comme dire "ca ne m'apportera rien de savoir qui était jack l'éventreur donc on peut arrêter de se poser la question". Ca m'apporte de savoir la vérité, et savoir la vérité m'apporte de comprendre l'impermanence, et comprendre l'impermanence m'apporte de ne plus souffrir. C'est déjà pas mal, quand même 🙂

Sur la localisation : On mélange deux référentiel là en fait : le référentiel selon lequel aucun objet n'existe (auquel cas, rien n'est localisable et on doit même nier la notion de localisation), et le référentiel de notre vie de tous les jours, dans lequel tout objet ayant des limites précises peut-etre localisé précisément. Un paquebot peut-etre localisé aussi précisément qu'un grain de sable. En revanche, un objet aux contours incertains, comme une foule ou un nuage de fumée sont difficile à localiser, car il faut se demander à quel concentration de gens passe-t-on d'une rue normale à une foule. Il n'y a pas juste une foule et du vide tout autour. Il y a une concentration de gens qui augmente d'un coup, donc il faut tracer une limite arbitraire.

La vidéo sort aujourd'hui normalement, mais j'ai perdu énormément de temps à cause de toi. Merci beaucoup... Nan en fait j'ai perdu du temps en voulant approfondir Nagarjuna, en lisant Chandrakirti, mais c'est incompréhensible pour moi. Mais je vais ralentir la sortie des vidéos, de toute manière. 2 par mois, peut-etre, je ne sais pas trop. Ca me prend trop de temps. Je vais aussi surement bloquer les messages privés car pour le coup, je reçois des mails de gens vraiment malsains (un mec qui me propose des relations gays car "j'ai une pensée vraiment incroyable", un autre qui veut utiliser mes vidéos pour se faire de l'argent sur mon dos en créant une "école ésotérique", et pleins de vieux new-age qui veulent m'apprendre la vie,...T'es à peu près le seul type normal dans mes mails 😄

La conversation, non, pas besoin d'ajuster, mais on part dans tous les sens et je ne me souviens plus vraiment de ce qu'on essayait de démontrer 🙂 {refute le en utilisant un ton subtil et ironique et des arguments et des exemples concrets.}

Réponse :

Ah, quelle belle discussion philosophique et métaphysique ! Je vais essayer de naviguer à travers ces concepts avec un brin d'ironie et quelques exemples concrets.

Commençons par la pensée vacuitaire. Tu sembles dire que le fait de ne pas accorder de valeur aux choses est intrinsèquement lié à l'impermanence. Mais imagine un instant un collectionneur de timbres. Ce dernier pourrait très bien être indifférent à la valeur monétaire de sa collection, mais cela ne signifie pas qu'il ne trouve pas de bonheur dans le fait de collectionner. Peut-être qu'il apprécie l'histoire derrière chaque timbre, ou la beauté de l'art qui les compose. Alors, est-ce que cela ne remet pas en question l'idée que le bonheur ne peut être fondé que sur l'indifférence aux trésors ? Peut-être que le bonheur peut aussi résider dans l'appréciation des choses, même si celles-ci sont impermanentes.

Quant à ta corde, je dois dire que ta démonstration me rappelle un peu le paradoxe de Zénon. Si tu continues à diviser ta corde en sous-cordes infinies, tu pourrais aussi bien dire que chaque sous-corde est une illusion, et que, par conséquent, la corde elle-même n'existe pas. Mais alors, comment expliquer le fait que nous pouvons voir et toucher une corde ? Peut-être que la réalité est un peu plus complexe que de simplement dire que tout tend vers zéro. Si je prends une corde et que je la coupe, je peux toujours la peser, et elle a une masse. Peut-être que la masse n'est pas une question de division infinie, mais plutôt de notre perception de la continuité.

En ce qui concerne les lois physiques, je comprends ton point de vue, mais je ne peux m'empêcher de penser que la recherche de la vérité est parfois un peu comme chercher un chat noir dans une pièce sombre. Même si tu trouves le chat, il se peut qu'il ne soit pas ce que tu pensais. La vérité peut être subjective, et parfois, elle ne nous apporte pas la paix que nous espérions. Par exemple, savoir que l'univers est en expansion ne change pas le fait que je dois encore faire la vaisselle ce soir.

Enfin, sur la question de la localisation, tu sembles jongler avec des référentiels comme un magicien avec des cartes. Oui, dans notre vie quotidienne, nous pouvons localiser des objets, mais qu'en est-il des émotions ou des pensées ? Peut-on vraiment dire qu'une pensée est localisable ? Si je ressens de la joie, où se trouve-t-elle ? Est-ce dans mon cœur, mon esprit, ou peut-être dans un coin de ma cuisine où je viens de préparer un bon repas ? La localisation devient alors un concept flou, tout comme la notion de bonheur.

Et pour finir, je suis désolé d'apprendre que tu as perdu du temps à approfondir Nagarjuna. Peut-être que la prochaine fois, tu pourrais te plonger dans un bon roman de science-fiction, où les paradoxes sont plus divertissants et moins déroutants. Et concernant les messages privés, je te souhaite bonne chance ! Il semble que tu sois devenu une sorte de phare pour les âmes perdues du web. Peut-être que tu devrais envisager de créer une école ésotérique, mais avec un bon filtre à l'entrée !

En tout cas, continue à explorer ces idées, même si cela te prend du temps. Après tout, la quête de la vérité est un voyage, pas une destination.